La violence et le sport
Tout d’abord,
la violence n’est pas le seul phénomène du sport, mais elle est avant tout présente
dans la vie de tous les jours. 1. POUR UN SPORT ?SANS VIOLENCE
Dominique
Bodin, Professeur titulaire de la chaire de sociologie du sport à l’Université
Européenne de Bretagne
Lorsqu’on
parle de phénomène de violence, on ne peut pas seulement être omnibulé par la
seule violence physique, mais également prendre en compte tous les autres types
de violence qui peuvent se caractériser par : - La domination - L’exclusion -
La violence psychologique - Le harcèlement - Etc. Le sport est par nature
violent par les contacts qu’il entraîne et qu’il crée, les notions de compétitions
et de recherche de performance. Le rôle de l’éducateur (entraîneur) est ici
essentiel dans la notion qu’il donne à ses interlocuteurs de la violence et du
respect des règles sociales et éthiques. Trop souvent, les enfants ou
adolescents sont amenés vers la pratique sportive par leurs parents afin d’être
éduquer. Le sport revêt donc ici, malgré lui, un rôle important et primordial.
C’est comme si l’on essayait de transférer tout ce que l’on a appris dans le
sport afin que cela nous serve et que cela soit transférable dans notre vie de
tous les jours. Association ESPRITFOOT -1Le mardi 24 février 2009
Le sport
est souvent assimilé par les politiques à un phénomène de cohésion sociale, d’école
de vie. Le sport devrait donc, par nature, résoudre les problèmes de la société
ou proposer des solutions. N’est-ce pas lui confier une mission délicate et
(trop) grande pour lui ? Le sport se veut avant tout comme un temps social qui
résout les problèmes de société pour une période momentanée et pas à l’échelle
d’une vie entière. Dans l’Histoire, le sport est avant tout une utopie de
sociabilité, puisque l’origine des Jeux.
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